Notre engagement concernant la protection de l’enfance

Étant des acteur·trice·s de l’enfance, nous avons un devoir concernant la protection de l’enfance et les enfants en danger ou en risque de l’être. Ce devoir nous tient à cœur dans l’association.

La place des droits de l’enfant

Ce devoir se place dans le contexte des droits de l’enfant. La France a signé la Convention Internationale des Droits de l’Enfant en 1989, comme quasiment tous les pays. Encore aujourd’hui, cette convention internationale est la plus largement ratifiée dans le monde. Seuls deux pays, les États-Unis et la Somalie manquent à l’appel.

Ce texte indique notamment que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants (…), l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale » (art.3).

L’Unicef a créé un poster en 2019 pour résumer les différents articles de cette convention.

Comment cet engagement se traduit-il ?

Tout d’abord par l’affirmation de nos principes éducatifs dans les textes de l’association. Nous y indiquons les droits des enfants pour lesquels nous militons.

Ensuite, par la formation continue des membres de l’association : en réseau avec d’autres associations, nous participons régulièrement à des formations autour des enjeux de la protection de l’enfance.

Nous avons rencontré les équipes du numéro vert du 119, nous faisons de l’analyse de pratiques, nous pensons les procédures en cas de violences dans un stage, nous nous informons sur les obligations légales…

Enfin, cela passe par la mise en place de temps dédiés à ces questions pendant les stages BAFA ou BAFD.

Dans la mesure où nous n’avons pas le même rôle en tant qu’animateur·trice ou en tant que directeur·trice, le contenu va changer mais nos objectifs pour les stagiaires restent les mêmes :

  • Connaître les différentes formes de maltraitances telles qu’indiquées dans la loi du 5 mars 2007 ;
  • Identifier les signes d’alerte chez l’enfant, chez l’adulte ;
  • Connaître les procédures à suivre en cas de suspicion de violence ;
  • Repérer les professionnel·les à contacter selon le degré d’urgence.

Selon les besoins et demandes des stagiaires, nous pouvons également aborder les concepts de violence institutionnelle (violences ou négligences au sein de l’accueil) et de bientraitance. Il nous semble néanmoins essentiel de le faire dans des temps distincts car même s’il arrive que les professionnel·les soient maltraitant·e·s ou négligent·e·s (et notre devoir d’alerte reste de mise), la part des professionnel·le·s dans les situations de maltraitance reste faible (1% environ[1]).

Nous mettons ces séquences en place dans nos stages depuis maintenant plus de 5 ans, dans plusieurs associations de formation et en actualisons régulièrement le contenu.

Des ressources nécessaires dans le domaine de la protection de l’enfance

Nous souhaitons partager et mettre en avant les outils produits par d’autres que nous utilisons régulièrement :

Et tout particulièrement la vidéo « Le 119, ma voix mon droit » qui montre le fonctionnement du service. Nous la diffusons régulièrement dans nos séquences de formation.

« Le 119, ma voix, mon droit», vidéo libre de droits.
  • L’excellent « Agir contre la maltraitance – guide juridique à l’usage des professionnel·les de l’enfance », édité par l’association Enfance et Partage.

Nous aimons tout particulièrement leur dernière production, une brochure mise en image par Claude Ponti « quand on te fait du mal, informations sur les violences et leurs conséquences ».


[1] Source : étude statistique 2020 du SNATED-119